2 accidents sur 3 à moto sont en collision : ce sont souvent les plus graves car les énergies cinétiques des 2 véhicules se cumulent

Des représentations simples : un choc entre 2 véhicules circulant à 50 km/h équivaut à une chute de 12 étages

Aux intersections :

• ils sont dus à l'absence ou l'insuffisance de contrôles, une mauvaise évaluation des distances ou de la vitesse, et/ou une mauvaise visibilité

• ils sont dus parfois à un attachement trop rigide au statut prioritaire (le motocycliste doit anticiper le fait de ne pas être détecté)

• ils sont dus à une vitesse non adaptée à une "zone de conflit"

Des espaces de sécurité insuffisants peuvent également générer des accidents (inattention, excès de confiance etc.)

Lors des dépassements (mauvaise visibilité, non respect des limitations de vitesses, sentiment de "toute puissance")

1 accident sur 3 à moto est en solo

Des représentations simples : un choc en solo à 50 km/h équivaut à une chute de 3 étages

Ils sont souvent liés à une mauvaise gestion des virages (vitesse à l'entrée de la courbe, erreur de trajectoire, freinage non adapté)

Dans ce type d'accident il ressort généralement :

• une faible expérience de la conduite

• une vitesse trop élevée

• une conduite à risque (transgression, ludique, compétitive)

les accidents sont également liés à l'alcool ou à l'usage de stupéfiants

l'entretien régulier du véhicule et l'augmentation des marges de sécurité permettent d'éviter des situations dangereuses (guidonnage, perte d'adhérence etc.)